Histoires d’images
Chaque photographie a son histoire, liée à un moment vécu. C’est d’ailleurs son essence : raconter quelque chose. Mais certaines images cachent des anecdotes, des histoires donc, ainsi que de petites informations plus significatives… Que ce soit avant, pendant ou après le clic de la prise de vue.
Je vous propose d’en découvrir certaines qui m’ont particulièrement marquées ici.
Les liens dirigeant vers les galeries où elles figurent sont présents pour chaque photographie.
Cette photographie a été prise au Crotoy, en Baie de Somme. Là où tout a commencé… photographiquement parlant. En effet, lors de ce séjour de vacances pendant l’été 2013, je dispose pour la première fois de mon propre matériel photo (boîtier numérique Canon 1100D pour les intimes). La région est parfaite pour faire ses premiers pas dans le domaine de l’image. Cette aigrette n’en a que faire, surtout quand il s’agit de passer à table, mais personnellement, j’adore l’atmosphère de cette photo, prénommée ainsi « Solitude ».
Retrouvez là dans la galerie « de plumes et d’ailes ».
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Balade matinale dans la neige vosgienne sur des terres très familiales, où l’on peut notamment apprécier – après avoir avalé le dénivelé positif – le paysage de type « Bleu Vosges » depuis le balcon de la Hazelle. Il est midi passé, l’heure de rentrer pour déjeuner. Je fais une dernière halte incontournable à proximité d’un petit étang en lisière de forêt.
Il y règne un silence puissant.
Respiration, observation, écoute.
On entend à peine la neige fondant.
Devenant alors simple goutte.
On achèterait bien une part de temps.
Et de Silence. Coûte que coûte.
Retrouvez cette photographie dans la galerie « étangs qu’y a d’la vie ».
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Lors d’une sortie en Dombes, j’aperçois depuis la voiture des oreilles se mouvant dans une prairie. Le plus discrètement possible, je tente de me rapprocher pour immortaliser ce qui se passe. Se déroulant presque au crépuscule, la scène me fascine.
En effet, ce ne sont pas une paire, mais deux paires d’oreilles qui se dressent dans l’herbe. Fuis-moi je te suis suis moi je te fuis. Autrement occupés que par ma présence, les deux protagonistes s’épient, se cherchent… Je soupçonne le mâle de vouloir surprendre la femelle du Lièvre appelée hase.
En attendant, je réussis quelques photos illustrant la scène, malgré les faibles conditions lumineuses – en voici une autre ici –. Allez, assez joués devant la caméra, ces deux « tourtereaux » s’en vont et me laissent là, pantois mais heureux. Je déclenche de nouveau plusieurs fois au moment de leur départ, donnant cette photo à l’effet peinture après post-traitement. Cette partie de cache-cache amoureux printanier ne dure que quelques minutes devant mes yeux mais elles valaient le coup.
Retrouvez cette photographie dans la galerie « de poils et de pattes ».
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